LA BOLIVIE ET L’INDIEN AUTORISÉ

Authors

  • Norbert Rouland Faculté de droit d’Aix-en-Provence.

DOI:

https://doi.org/10.5935/2317-2622/direitomackenzie.v14n113317

Keywords:

multiculturalisme. Justices autochtones. Droits de l´homme. Amérique Latine

Abstract

RÉSUMÉ :

L’arrivée au pouvoir en 2005 d’Evo Morales avait suscité de grands espoirs chez les autochtones, fort nombreux en Bolivie. Mais sa présidence a déçu dans un Etat officiellement multiculturaliste. L’article étudie brièvement le multiculturalisme en Amérique latine. Il s’attache aussi à montrer que l’idée de l’Indien sur laquelle se fondent les politiques multiculturelles boliviennes diffère souvent de la réalité. L’Indien ne peut être que rural ; alors que les Indiens émigrent de plus en plus vers les villes et s’y installent. D’autre part, l’article étudie le fonctionnement des justices autochtones et les cas d’incompatibilité de leurs décisions avec les droits de l’homme. Il conclut sur l’idée que la représentation du Bon Sauvage léguée par le XVIIIe siècle est toujours présente, alors que les autochtones décident souvent eux-mêmes d’entrée dans la modernité.

Mots-Clés : multiculturalisme. Justices autochtones. Droits de l´homme. Amérique Latine.

 

Author Biography

Norbert Rouland, Faculté de droit d’Aix-en-Provence.

Ancien Membre de l'Institut universitaire de France (1999- 2009), (chaire d'anthropologie juridique). Professeur de droit à l'Université Aix-Marseille (France)

   

Published

2020-06-08

Issue

Section

Papers